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Réponses des candidats

Questionnaire en vue des élections municipales de mars 2020

Comme cela avait été fait en 2014, lors des précédentes élections municipales, le conseil d’administration du Centre Socioculturel de la Bugallière a souhaité en savoir plus sur la vision et les projets des candidats à la mairie d’Orvault.

Ainsi, courant janvier, 11 questions traitant aussi bien du cadre de vie, de la vie associative, de la vie citoyenne, de la culture et de la veille sociale ont été adressées aux 3 personnes ayant exprimé le souhait d’être candidats. Tous les candidats ont répondu présents et pris le temps de nous répondre.

Ce document regroupe l’ensemble de leurs réponses, listées par ordre alphabétique.

AS (Arrouêt Sébastien), GJS (Guitton Jean-Sébastien) et MM (Maisonneuve Monique) 

I. CADRE DE VIE :

l’UAHB : Quel est votre projet concernant la mobilité urbaine et son impact pour la Bugallière et les quartiers environnants ?

AS : On ne peut pas accueillir autant de nouveaux habitants sans adapter les différentes infrastructures. La mobilité sera l’un des enjeux les plus importants du prochain mandat à la Métropole. Nous avons 20 ans de retard à tous les niveaux !

GJS : Nous voulons que les transports en commun et le vélo soient, le plus souvent possible, des solutions plus efficaces et plus pratiques que la voiture. Pour que le bus 89 ne soit pas ralenti par les bouchons aux heures de pointe nous voulons développer les voies réservées aux bus. Il faudra aussi travailler sur la qualité du service et la fréquence de cette ligne importante. Par ailleurs un réseau de pistes cyclables continues et sécurisées devra être développé dans l’agglomération nantaise et nous faciliterons la location et l’achat de vélos à assistance électrique. Beaucoup constatent qu’aller au travail à vélo est souvent plus rapide et plus fiable qu’en voiture.

MM : Nous souhaitons développer les modes doux (marche, vélo) en créant de nouveaux itinéraires sécurisés. Développer l’offre de transports en commun, favoriser le co-voiturage. Expérimenter de nouvelles façons de se déplacer (navette électrique).

Nous demanderons la création de parkings relais en entrée de ville (Bourg, route de Vannes) pour limiter les voitures et réduire le trafic.

l’UAHB : Les projets de contournement du bourg, de déchetterie et d’aménagement de la rue de la Garenne auront des impacts sur les habitants de ces quartiers. Comment pensez-vous y répondre ?

AS : Le contournement et la déchèterie n’auront pas d’impact car ils ne se feront pas !

Nous sommes tous d’accord que la déchèterie n’est plus adaptée, mais notre choix est de la réhabiliter sur le lieu actuel. En termes de nuisances et de flux de circulation, cette solution est la plus pertinente. Pourquoi créer un problème quand il n’y en a pas ? 

Le contournement est une fausse bonne idée. Il ne desserre pas l’étau qui étrangle le bourg, il va saturer le rond-point de l’Odyssée, il va encore défigurer notre vallée, il ne comporte pas de voie réservée aux bus, il ne répond pas aux difficultés avant 2026 (dans le meilleur des cas !), il n’apporte aucune garantie de résultat (un comble à ce prix-là !), etc. Un bon projet doit résoudre plus de problèmes qu’il n’en crée. Celui-ci répond à l’envers et ne va pas dans le sens de l’histoire.

Il est donc urgent d’attendre la troisième voie du périphérique et d’imposer en simultané des contraintes réelles sur la RD 75 entre Ragon et La Salle pour ne plus faire du bourg un itinéraire bis du périphérique.

Il est également primordial de changer nos habitudes. Neuf voitures sur dix comptent seulement une personne, le conducteur. Nous croyons beaucoup au multimodal pour nos déplacements, mais aujourd’hui, les conditions ne sont pas réunies. A nous de les créer ! Nous expérimenterons un dispositif incitatif de co-voiturage professionnel : 2 personnes dans la voiture = transport en commun gratuit. Il remplacera « CocliquO » qui n’est pas du tout adapté aux besoins.

Enfin, concernant la route de la Garenne, il faut la réaménager intégralement.

GJS : Jean-Sébastien Guitton a été le premier élu à avoir expliqué publiquement, en avril 2019, que le contournement ne réglerait pas les problèmes du bourg car le pont sur le Cens sera très vite saturé et qu’il augmenterait par contre énormément le trafic près de l’Odyssée et rue de la Garenne. Ce projet ne se fera pas sans l’accord du futur Maire d’Orvault. Il faut attendre de constater l’effet des travaux du périphérique, expérimenter une régulation du trafic en amont du Bourg par un système de feux et créer des voies réservées pour les bus.

Une nouvelle déchetterie est nécessaire. La priorité est de l’aménager au même endroit ou sur une parcelle voisine. Si cela ne s’avérait pas possible, le nouveau site devrait être choisi dans un secteur minimisant les nuisances et faire l’objet d’une étude d’impact et d’une concertation avec les riverains.

La rue de la Garenne a été trop négligée. Les conditions de mobilité douce et de sécurité ne sont notamment pas du tout satisfaisantes. Son aménagement doit être engagé.

MM : La route de la Garenne doit rester une voie de desserte du quartier.  Les aménagements devront permettre une circulation apaisée et une mixité d’usages. Les premiers travaux commenceront le deuxième trimestre 2020 du rond-point de la Garenne à la rue du Pont-Marchand. Une étude pour la seconde partie de la rue du Pont-Marchand à la forêt sera réalisée en concertation avec les riverains pour des travaux à suivre.

La déchetterie devra être accessible uniquement par la route de Vannes pour éviter tout transit par les quartiers résidentiels.

l’UAHB : La ville d’Orvault connaît une forte urbanisation/artificialisation depuis quelques années. Quelle sera votre politique en ce domaine ?

AS : Nous réaliserons pour commencer un Schéma Directeur d’Aménagement de la Ville dans le contexte du PLUm, pour mettre fin au coup par coup et inscrire les projets publics et privés dans une cohérence globale de territoire.

Ce qui caractérise une ville et lui donne une identité forte, c’est son aménagement. Orvault la singulière doit rester différente de ses voisines. Nous mettrons fin au cycle infernal qui impose de construire près de 200 logements par an sans compensation financière pour financer les services publics (écoles, installations sportives et transports en commun) et les infrastructures (routes et parkings).

Les impacts, environnementaux, financiers et de bien-être sont réels : on grignote sur la vallée et on double la dette ! Il devient urgent de s’interroger sur le modèle de société que nous recherchons.

GJS : Nous devons reprendre la maîtrise de l’évolution de nos quartiers, ne pas en faire de simples dortoirs mais au contraire des lieux de vie agréables, en concertation avec les habitants. Nous mettrons en place rapidement un atelier de concertation sur l’avenir du cœur de la Bugallière pour partager les objectifs et les solutions.

MM : L’urbanisation de notre ville est liée à l’attractivité de la Métropole (7600 nouveaux habitants chaque année). Une répartition des nouveaux logements à créer a été votée à l’unanimité à Nantes Métropole (PLH : Plan Local de l’Habitat). Nous respecterons nos engagements, nous devons construire des logements pour permettre à chacun, à chaque étape de sa vie de trouver un habitat adapté à son besoin : les enfants qui prennent leur envol, les familles qui s’agrandissent ou se désunissent, les seniors qui veulent se libérer des contraintes liées à leur maison et veulent rester vivre à Orvault, ….

II. VIE ASSOCIATIVE :

l’UAHB : Notre Centre Socioculturel contribue-t-il, selon vous, au développement social local ? Quel est votre point de vue sur ce sujet ?

AS : J’habite le quartier et je suis son actualité et ses projets avec une attention toute particulière. En tant qu’élu, j’ai signé il y a quelques mois le manifeste « les Centres Sociaux, acteurs de la cohésion sociale et de la transformation de leurs territoires ». L’UAHB est une référence en la matière. C’est un véritable service public par procuration. Au niveau de la méthode et de la gouvernance, l’UAHB a souvent un temps d’avance. C’est un exemple à suivre !

GJS : C’est peu de dire qu’il y contribue ! Il en est l’acteur majeur et de différentes manières : par ses activités sociales et culturelles, mais aussi par la dynamique associative qu’il impulse, par sa capacité à être le relai des préoccupations des habitants ou encore à travers Le Troëne. Plusieurs membres de notre équipe y contribuent d’ailleurs.

MM : Vous êtes bien évidemment un acteur majeur de lien social dans votre quartier et les quartiers environnants. Nous souhaitons encourager votre action incontournable sur le quartier. La cohésion sociale est un axe prioritaire de notre projet, nous ne manquerons pas de soutenir toutes les initiatives qui vont dans le sens du bien vivre ensemble.

l’UAHB : Le mode de fonctionnement actuel associant la Ville et notre Centre Socioculturel vous paraît-il pertinent ? Pensez-vous le modifier ? Dans ce cas, qu’envisagez-vous ?

AS : Nous devons être des partenaires, ce qui crée des obligations pour chacun. Je souhaite que le portage politique évolue : il sera confié au binôme Maryèle Jégo, adjointe à la culture, au sport et à la vie associative / Armel Le Blanc, conseiller municipal dédié aux Associations et aux Centres Sociaux.

GJS : Non, le fonctionnement actuel ne nous semble pas suffisant. Nous pensons que les relations doivent être plus étroites et davantage basées sur la confiance. La Ville ne doit pas voir ses relations avec votre Centre Socioculturel uniquement sous l’angle budgétaire, mais comme un partenaire fort dans différents domaines. Par exemple, c’est bien à votre initiative qu’a été créée Tulitujou, là où aucune solution n’était envisagée par la Ville. Et il est inconcevable que vous n’ayez pas été associés à la concertation sur le PLUM.

MM : Aujourd’hui, le CSC de la Bugallière est un partenaire de la Ville qui contribue à la mise en œuvre de sa politique de cohésion sociale.  Nous sommes attachés à ce partenariat qui garantit une complémentarité de notre action sur le quartier. Nous serons à votre écoute pour améliorer ce qui vous semble nécessaire afin de continuer à avancer ensemble.

l’UAHB : La subvention municipale allouée à notre structure stagne depuis quatre ans, faisant fi de la hausse contrainte de nos charges. Que prévoyez-vous à cet égard ?

AS : L’UAHB a besoin de la Ville, mais c’est surtout la Ville qui a besoin de l’UAHB ! Nous nous mettrons autour de la table. Il y a des perspectives communes à imaginer ensemble. Nous devons pérenniser votre activité avec une visibilité à moyen et long terme.

GJS : Les périodes électorales sont souvent l’occasion de grandes promesses, aussitôt oubliées après les élections. Ce n’est pas notre façon de faire. Il est difficile pour nous de nous engager précisément sur des montants de subventions avant d’être en responsabilité. Mais nous sommes intervenus plusieurs fois au Conseil municipal pour déplorer en effet que la subvention ne prenne pas en compte vos augmentations de charges contraintes. Nous souhaitons donc les prendre en compte dans le cadre de la programmation pluriannuelle que nous aurons avec votre Centre Socioculturel, pour maintenir vos marges d’action.

MM : Nous avons bien conscience de l’importance de la subvention pour la mise en œuvre du projet du CSC auprès des familles. Ce montant sera bien évidemment discuté dans le cadre du partenariat que nous entendons poursuivre.

l’UAHB : Comment voyez-vous le développement des actions conjointes du Centre Socioculturel et de la Ville dans une logique de partenariat ?

AS : J’aimerais que les habitants de la Garenne s’identifient davantage à la vie du quartier et vice-versa.

GJS : Pour faciliter les relations et les partenariats avec les Associations, notre équipe municipale comptera un adjoint en charge des relations avec les citoyens, Associations et entreprises, et une conseillère déléguée spécifiquement aux Associations. La Maison des Associations que nous créerons facilitera aussi les liens. Plus globalement, nous serons dans la logique de faciliter l’émergence de projets, d’aider tous les acteurs, et d’établir des partenariats clairs, pas de vouloir tout municipaliser.

MM : Nous avons toujours eu un dialogue constructif et continuerons à travailler ensemble en prenant en compte vos remarques pour avancer conjointement sur vos projets. Nous savons que vous avez fait du numérique une priorité, nous souhaitons par exemple amplifier le partenariat sur cet axe.

III. VIE CITOYENNE :

l’UAHB : Quel bilan faites-vous des instances relevant de la démocratie participative ?

AS : Le bilan est très moyen. La méthode actuelle est obsolète. Les habitants sont exigeants et initiés. C’est à la collectivité de s’adapter. Les réunions ne doivent plus ressembler à des formalités ou à des habillages pour entériner des décisions déjà prises. L’exercice est compliqué car il implique de prendre du temps dans une vie qui ne fait que s’accélérer. Ce dont je suis sûr, c’est que le dialogue citoyen ne se décrète pas, il se cultive au quotidien !

GJS : Un bilan négatif. Les instances ont principalement servi à de l’information descendante ou à des avis donnés sur des projets déjà très avancés, sans véritable co-élaboration. Les sujets importants n’y ont pas été abordés. L’exemple récent des constructions envisagées dans un espace vert de votre quartier est assez révélateur.

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l’UAHB : Comment envisagez-vous de renforcer la participation citoyenne ?

AS : Pour bien vivre ensemble, nous devons faire ensemble ! C’est un engagement fort, presque fondateur de mon engagement. C’est aussi un principe constitutif pour chaque membre de notre équipe car le premier enjeu de la démocratie contemporaine est le rapport entre les « gouvernés » et les « gouvernants ». C’est l’adjoint au Maire en charge du dossier qui sera l’interlocuteur direct dorénavant.

Et comme la politique, c’est avant tout des actes et des preuves, nous avons lancé il y a un an une grande consultation avec plus de 1 500 participations pour construire notre projet.

Nous avons décidé de remplacer les conseils de quartiers par trois nouveaux dispositifs :

– Une « assemblée d’habitants » composée de personnes volontaires et tirées au sort avec une représentation à la fois géographique et sociale de la ville. Sa mission sera de suivre, d’évaluer et d’accompagner en toute indépendance les engagements et les actions de la municipalité.

– Des « comités de projet » ponctuels sur une durée limitée. Exemples : piscine, réaménagement de quartier, etc.

– Des « réunions privées » chez (et à la demande de) l’habitant. C’est une déclinaison des rencontres « sur-mesure » qui rythment notre campagne actuellement. Thème défini au préalable (soit une politique publique, soit un problème collectif). Format : 10 personnes. Durée 2h.

GJS : Plutôt que des instances qui s’avèrent décevantes, nous privilégierons des ateliers de concertation sur des sujets précis, avec des habitants volontaires et d’autres tirés au sort. Sur les grands sujets d’avenir de la commune, notamment ceux qui sont soumis au Conseil municipal, nous réunirons deux fois par an une commission citoyenne, composée d’habitants tirés au sort, qui présentera une synthèse de ses échanges devant le Conseil municipal. Par ailleurs, dans chaque quartier, un Bureau des Initiatives Citoyennes composé d’habitants et doté d’un budget propre financera des projets portés par des habitants ou des Associations du quartier.

MM : Nous souhaitons que les Orvaltais soient des acteurs de leur ville. Pour cela, nous devons créer les conditions de la participation. Nous souhaitons créer une plateforme du dialogue citoyen pour que chaque habitant puisse s’exprimer sur les différents projets que nous proposerons. Nous créerons des groupes de travail thématiques sur des projets spécifiques et calés sur le calendrier du projet.

Nous requestionnerons l’opération « Rencontres de quartiers » et pour permettre aux habitants de faire part de leurs idées en faveur du lien social et du cadre de vie, nous créerons des budgets participatifs.

IV. CULTURE :

l’UAHB : Quelle sera votre politique en matière culturelle ?

AS : La culture féconde la tolérance. Elle est indispensable à la construction de chacun et à la compréhension d’autrui. Un enfant qui lit sera un adulte qui pense. Notre médiathèque et nos bibliothèques doivent devenir le cœur de notre politique culturelle avec des horaires et des services élargis. 

Nos six principales actions :

1- Médiathèque et bibliothèques : augmenter l’amplitude horaire pendant les vacances scolaires et intégrer dans chacune un espace ludothèque (sur le modèle de Tulitujou).

2- 0-3 ans : promouvoir activement et en lien avec les parents une politique culturelle et artistique qui éveille les bébés.

3- École de la culture : mettre en place une école de la culture le mercredi pour les enfants sur le même principe que l’école des sports à partir de 5 ans.

4- Festival des 5 Sens : imaginer un évènement fédérateur (artistes orvaltais multi-disciplines) chaque 14 juillet avec un «festival des 5 Sens » dans la vallée du Cens, bien évidemment !

5- Danse : créer une nouvelle salle de danse.

6- Festival des Simone (Veil, de Beauvoir, Signoret, etc.) : sensibiliser tous les publics aux discriminations liées au genre homme/femme avec des films, des documentaires et des débats.

GJS : Nous souhaitons développer une culture accessible à toutes et à tous, y compris hors des lieux habituels de la culture, en soutenant une diversité d’initiatives allant dans ce sens. Et puis nous voulons développer une logique d’éducation populaire. Par exemple, nous souhaitons déployer le projet « Prenons la parole » avec les Associations locales et des intervenants extérieurs : théâtre, slam, éloquence, etc. pour mieux « prendre la parole » à tout âge et en tout lieu.

MM : Une culture pour tous en favorisant les rendez-vous festifs (par exemple, création d’un festival de la gastronomie). Associer davantage les habitants pour une culture accessible à tous.

l’UAHB : Comment envisagez-vous la complémentarité des écoles de musique sur le territoire municipal ?

AS : C’est une question que je me suis souvent posée en tant qu’adjoint à la culture. Elles sont véritablement complémentaires en effet. Il est évident que les deux structures doivent créer un maximum de passerelles. Nous lancerons en cours de mandat un comité de projet pour étudier le futur de ces deux écoles. Doivent-elles rester indépendantes ? Doivent-elles être regroupées ? Comment ? Avec quel objectif ? Pendant mon mandat d’adjoint à la culture, j’ai veillé à rapprocher les deux entités et surtout à faciliter dès que possible le fonctionnement de l’école de musique associative de l’UAHB.

GJS : De même que le projet « Prenons la parole » aura vocation à favoriser les échanges et les initiatives communes entre diverses Associations et divers acteurs, nous inviterons les différents acteurs de la musique de notre commune, qu’ils soient municipaux et associatifs, à échanger régulièrement, et notamment sur leurs différences et leurs complémentarités. Nous organiserons ces échanges et nous valoriserons ces complémentarités.

MM : Bien évidemment, il ne s’agit pas de créer des concurrences, mais de développer les complémentarités entre Origami et votre structure.

V. VEILLE SOCIALE :

l’UAHB : Quels sont vos objectifs en termes de mixité sociale et d’accessibilité au logement dans nos quartiers ?

AS : La mixité sociale est une priorité. Chacun, quelque soit son revenu, doit pouvoir se loger dans chaque quartier de la ville.

GJS : Nous voulons une ville qui permette à chacun de se loger, et notamment celles et ceux qui ont des ressources limitées. Les objectifs généraux qui sont fixés aux communes sont donc nécessaires. Et nous voulons que ces logements sociaux soient répartis dans tous les quartiers, pour favoriser la mixité et la cohésion sociales. Il faut aussi prévoir des logements adaptés aux plus anciens, pour qu’ils puissent rester dans leur quartier et contribuent à le faire vivre. Il s’agit de logements sociaux adaptés, mais nous souhaitons aussi développer des résidences-autonomie à un prix accessible dans différents quartiers.

MM : Nous devons répondre aux obligations de la loi SRU (Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains) qui correspond à 25% de logements sociaux. Dans chaque opération immobilière, nous favoriserons la mixité sociale et générationnelle. Nous favoriserons dans chaque quartier la construction de logements pour les séniors afin de répondre aux besoins de l’allongement de la vie (30% de séniors à Orvault en 2030). Ces logements devront être accessibles à tous en fonction de ses revenus.

Nous favoriserons l’arrivée de jeunes ménages en proposant de l’accession sociale à la propriété.

l’UAHB : Comment jugez-vous l’efficacité de la pré-cellule de veille ?

AS : Nous réinterrogerons tous les outils de prévention, de sécurité et de tranquillité publique. Francis Wetta, ancien directeur départemental de la sécurité publique et qui sera le futur adjoint à la prévention, à la sécurité et à la tranquillité publique, apportera son expertise.

GJS : La pré-cellule de veille est un dispositif utile, qu’il faut préserver. Nous pensons que la prévention de certaines incivilités ou délits passe aussi par le travail d’éducateurs spécialisés que nous souhaitons recruter, en partenariat avec l’Agence Départementale de la Prévention Spécialisée. Plus globalement, il faut améliorer les échanges entre la police nationale, la police municipale et les acteurs sociaux, et en particulier votre Centre Socioculturel à la Bugallière.

Disons-le à nouveau pour conclure : merci beaucoup pour le travail fondamental que vous réalisez. Pour le mesurer, imaginons un instant la vie dans vos quartiers sans l’existence de votre Centre… Impensable !

MM : C’est une question délicate qui heurte le secret professionnel d‘un certain nombre de partenaires. Il faudra réinterroger la pertinence de l’outil. Pour autant, sur la question de la tranquillité publique, nous envisageons notamment de renforcer l’ilotage dans le quartier.

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